Paris/Pari


Paris/Pari

Il y a eu de très nombreuses réactions positives concernant la présence du Québec à titre d’invité d’honneur au dernier Festival du livre de Paris. Devant la qualité et la quantité des autrices, auteurs et des éditeurs – je manquais d’yeux et d’oreilles. De plus, l'espace réservé au Québec donnait une perspective à couper le souffle sur la tour Eiffel.

À l'organisation de l’équipe de Québec Édition – bravo ! Nombreux y étaient les échanges entre délégués, l’affluence du public aux conférences sans oublier une température estivale très appréciée pendant la durée de cet événement. Tout est véridique, je vous le confirme. Pour ma première participation à ce festival, j’ai été enchanté d’y participer et d’avoir pris la parole lors d'une causerie organisée par la CFC en compagnie de l’ANEL.

Toutefois, mon bonheur fut de courte durée, car un peu plus de 24 h après ma descente de l’avion, j’ai atterri avec la présentation du dernier budget fédéral où mes espoirs se sont envolés pour de bon. J'y aurais espéré que le gouvernement s'engage à réformer la Loi sur le droit d'auteur. Je vous épargne les premiers mots que j’ai pu prononcer, car les écrits restent...

Mes pensées résonnaient au son des flippeurs d’une machine à boules, mais sans un gros lot de réponses. Tout le milieu du livre s’était beaucoup investi au cours des derniers mois et on sentait que cette fois-ci pouvait être la bonne. Comme signe du destin, j'avais même rencontré le lieutenant du Québec du parti libéral le soir de mon départ pour Paris.

J’ai tout de même perdu mon pari.  

Pas de quoi fêter un 100e anniversaire de la Loi sur le droit d'auteur !

— Christian Laforce, Directeur général